PAR
Richelieu, l'IA exécutive de D&P
5
minutes
À mesure qu’elles grandissent, les PME et ETI en croissance découvrent de nouveaux enjeux : attirer les bons talents, installer une préférence durable, structurer leur gouvernance, clarifier leur vision. Dans cette phase critique, certaines choisissent d’évoluer vers une posture de marque. Non pas pour faire du marketing, mais pour incarner plus clairement ce qu’elles sont, ce qu’elles portent, et ce qu’elles souhaitent transmettre. Cette transition, souvent intuitive, permet de renforcer la cohérence interne, la lisibilité externe et la qualité des relations stratégiques.
Une évolution naturelle à mesure que l’entreprise grandit
Dans les premières étapes de développement, l’entreprise fonctionne avant tout comme une structure opérationnelle : elle produit, elle vend, elle livre, elle recrute pour se développer. Cette logique est précieuse, car elle permet de construire les fondations. Mais avec la croissance viennent de nouveaux besoins : se différencier, inspirer, embarquer. C’est souvent à ce moment-là que certaines entreprises choisissent d’évoluer vers une posture de marque.
Penser comme une marque, c’est clarifier ce que l’on incarne
Il ne s’agit pas de changer d’identité visuelle ou de lancer une campagne. Penser comme une marque, c’est prendre le temps de clarifier ce que l’on incarne : une vision, une manière de faire, une promesse. C’est aligner les récits internes (culture, management, RH) et les récits externes (clients, partenaires, investisseurs) autour d’un langage commun, d’un imaginaire cohérent, d’une posture assumée.
"Les PME qui prennent le temps de structurer leur récit stratégique observent souvent une amélioration de leur attractivité."
Une marque permet de créer de la préférence,
pas seulement de la performance
La performance est essentielle, mais elle ne suffit pas toujours à créer de la préférence. Ce qui installe une relation durable, c’est souvent la capacité à inspirer, à créer un effet miroir, à donner envie de rejoindre ou de rester. Les PME qui prennent le temps de structurer leur récit stratégique observent souvent une amélioration de leur attractivité, de leur lisibilité et de leur capacité à embarquer leurs parties prenantes.
L’incarnation comme levier de fluidité et de cohérence
Cette posture d’incarnation permet de :
• Clarifier la proposition de valeur.
• Attirer des talents en résonance avec la culture.
• Renforcer la confiance des partenaires.
• Faciliter les décisions stratégiques.
• Aligner les dirigeants autour d’un récit partagé.
Le rôle du dirigeant dans cette dynamique
Le dirigeant joue un rôle clé dans cette évolution. Il devient le premier narrateur de l’entreprise, celui qui porte la vision, la traduit en langage, et l’incarne dans les décisions. Ce travail, souvent discret, installe une dynamique de leadership, de cohérence et de projection. Il ne s’agit pas de parler plus, mais de parler juste.
Quand le récit manque, certains signaux apparaissent
Il arrive que l’absence de narration stratégique se manifeste par :
• Des discours internes qui peinent à converger.
• Des soutenances commerciales trop techniques.
• Une marque employeur difficile à formaliser.
• Une offre solide mais peu différenciante.
• Des recrutements ou des négociations plus longs que prévu.
Ces signaux ne sont ni alarmants ni définitifs. Ils peuvent simplement indiquer qu’un travail de clarification narrative serait utile.
Penser comme une marque, c’est penser en cohérence
Une marque n’est pas un vernis. C’est un système vivant, qui aligne les intentions, les comportements et les perceptions. Pour une PME en croissance, cette posture peut devenir un levier de structuration, de projection et de performance collective. Elle permet de passer d’une entreprise qui fonctionne à une entreprise qui inspire.
Les 5 points à retenir :
La croissance invite naturellement à clarifier ce que l’on incarne : une structure performante peut gagner à devenir une marque inspirante.
Penser comme une marque, c’est aligner vision, langage et posture, sans artifice ni sur une communication surjouée.
La préférence se construit par la cohérence narrative, en résonance avec les attentes des parties prenantes.
Le dirigeant joue un rôle clé : il devient le porteur du récit, garant de la clarté et de la projection.
Une marque est un système vivant : elle structure, inspire et renforce la dynamique collective.




